Deux leviers majeurs pour une logistique plus verte

Alors qu’un train de marchandises représente 40 camions, repenser l’organisation des flux de transports pour plus de mutualisation devient une nécessité.

Parmi les trois leviers cités dans le rapport de France Logistique au sujet de l’impact environnemental de la chaîne logistique, à savoir « réduire les distances », « augmenter la massification et la mutualisation » et « verdir les motorisations », deux d’entre eux peuvent bénéficier des technologies d’optimisation mathématique.

1. Réduire les distances

En améliorant l’organisation et le maillage des entrepôts, il est possible de réduire nettement les distances parcourues, diminuant ainsi l’impact carbone. Quelques exemples concrets :

• Meilleure organisation des entrepôts : d’un point de vue stratégique, les technologies d’optimisation permettent d’améliorer le Network Design afin de rationaliser leur implantation en synergie avec les plans de transport opérationnels (allocation de transport optimisée, dimensionnement de flotte, optimisation des flux…).
• Meilleure gestion des capacités logistiques : face au mitage du territoire, les logiciels d’optimisation offrent une gestion intelligente des capacités existantes, via le partage des entrepôts entre plusieurs entreprises avec une gestion robuste et dynamique de leur taux d’occupation.

2. Augmenter la massification et la mutualisation des flux

Pour allier efficacité opérationnelle et réduction de l’impact environnemental, il est nécessaire d’intégrer différents niveaux de décisions et de les optimiser en synergie pour massifier et mutualiser les flux. Par exemple :

• Avoir recours au transport multi-modal : organiser la multi-modalité avec une gestion de la synchronisation aux dépôts intermédiaires permet de réduire les trajets à vide ainsi que le nombre de véhicules nécessaires, et ainsi de limiter les émissions de GES et la congestion.
• Organiser la logistique inverse : en intégrant la logistique des retours et le recyclage des déchets avec les tournées de livraison, des synergies sont créées et les flux optimisés.
• Mutualiser les ressources entre les différents transporteurs : optimiser la chaîne logistique de manière globale et systémique génère les marges d’amélioration les plus importantes.

Cas pratique : les technologies d’optimisation au service d’un système de logistique urbaine plus vertueux et efficace

Pour répondre à ces enjeux logistiques de transition écologique, Atoptima et la plateforme AppliColis, experte de la livraison écologique urbaine, développent CycloCo, un système centralisé d’organisation d’une logistique du dernier kilomètre douce, multimodale et intelligente.

En intégrant des modules d’optimisation avancés et sur mesure pour affecter et planifier les missions de transport, la plateforme révèle des bénéfices socio-environnementaux majeurs, allant de la réduction des coûts opérationnels, à la baisse des émissions de GES en passant par l’amélioration de la répartition de la charge de travail.